Depuis quelques semaines, je n'ai pas trop eu le goût d'écrire parce qu'il se passait bien des choses dans ma vie. Petit coup de blues... Ça va passer, comme d'habitude ;-). J'espère reprendre le flambeau rapidement, car l'écriture est une belle source de détente pour moi. Allez! On continue la lecture!
Le retour en classes (pour mes cocos et moi) est sous le signe de la joie. Nous allons enfin retourner en classe pour revoir nos amis (es) et pour continuer d'apprendre tout plein de bonnes choses ;-). Le retour en classe marque aussi le début de la fin pour ma cocotte et moi. En effet, ma cocotte commence sa dernière année du primaire (6e) et moi, ma dernière année de BACC (ma 4e). Nous avons bien hâte! Par contre, mon enthousiasme est un peu ambivalent. D'une part, cette dernière année de BACC marquera sous peu mon nouvel avenir professionnel et cela m'angoisse énormément. Retourner travailler à temps plein après 5 années d'absence sur le marché du travail, y'a de quoi « freaker » un peu. Et d'autre part, il faut que je vous avoue être tellement triste pour une amie chère à mon coeur. Cette amie est actuellement aux soins palliatifs... Mère de deux beaux garçons de 10 et 14 ans, elle a fort probablement vécu la dernière rentrée scolaire de ces derniers, hier. J'ai le cœur en miettes. J'ai le coeur rempli de tristesse pour elle, mais aussi pour ses garçons. Une mère ne devrait jamais partir avant ses enfants. Une mère devrait toujours être présente pour eux. La rentrée scolaire marque toujours un nouveau départ : nouveaux enseignants, nouveaux amis, nouveaux apprentissages, nouveaux défis, etc., et une mère devrait toujours être spectatrice de ces moments... Il m'est extrêmement difficile de concevoir et d'accepter cette situation. Depuis quelques jours, j'essaie de faire abstraction de tout ceci et je profite de mes derniers congés afin d'être auprès d'elle. Je ne peux lui enlever la douleur physique, mais je peux converser et échanger avec elle. Parler de tout et de rien. Profiter du moment présent. Profiter de sa présence. Point.
Son histoire me fait prendre conscience du temps qui passe, trop rapidement. Voilà plusieurs mois, j'avais prévu écrire un hommage pour cette femme merveilleuse. Et je n'ai pas pris le temps de le faire... Je voulais lui dire à quel point elle est une bonne maman et une bonne amie. Je voulais lui dire que je l'ai toujours admiré pour son courage, sa persévérance et son optimiste à toute épreuve. Je voulais aussi lui dire qu'elle est un exemple pour moi. Elle est un exemple au sens qu'elle a toujours travaillé fort pour améliorer sa vie et celle de ses garçons. Monoparentale, elle en a mis du temps à préparer les lunchs, les repas. À aider et à superviser ses jeunes pendant les devoirs et les leçons (elle pouvait y passer des heures chaque soir). À tenir son nid familial propre et en ordre. À courir les matchs de soccer de l'un et de l'autre. À faire plein d'activités avec ses garçons. À les rendre heureux. À garder son calme et son sourire malgré la tempête. Bref, à être une femme et une mère exceptionnelle et accomplie. Je voulais écrire tout ça, et même plus, pendant qu'elle est encore parmi nous. Et voilà, c'est maintenant chose faite. Isabelle, prends ces mots tout simplement. Garde-les précieusement dans ton cœur tout comme je te garderai précieusement dans le mien. Tu peux être fière de toi, de tout ce que tu as accompli et surtout, tu peux être fière de tes 2 grands garçons.
Je garde en mémoire ce que tu m'as dit hier : « Amuse-toi Caro et laisse-faire ce que les autres peuvent penser. Il faut que tu profites du moment présent. »
C'est ce que je vais tenter de faire. Le rythme de vie, que je m'impose trop souvent, m'éloigne de mon moi-même et grâce à ma précieuse amie, je veux faire plus de place à ce MOI intérieur et profiter du temps qui passe.
Sur ce, bonne rentrée à tous et à toutes et surtout, gros câlins et bisous à mon amie Isabelle.
Source: http://beta.ecdq.org/wp-content/uploads/2012/02/coeur-rouge-main.jpg
