jeudi 17 juillet 2014

On décroche!

Dans quelques heures, nous entamerons officiellement nos vacances. Yé! Tsé, celles que l'on attend, année après année, au mois de juillet. Tsé, celles qui, on l'espère, nous remettront sur le piton. Tsé, celles que l'on attend vivement de pied ferme! Celles qui nous feront décrocher.

Mon homme travaillant dans le domaine élargi de la construction, nous serons, comme des dizaines de milliers d'autres Québécois, en vacances pendant les fameuses « 2 semaines de la construction ». Et cette année encore, on fera différent. Une nouvelle expérience familiale. Motus et bouche cousue pour le moment. J'écrirai la suite en revenant :-).

 Source: http://www.secretaire-inc.com/image9292

Côté plus personnel maintenant. Je pense que je n'ai jamais eu aussi hâte de partir pour vrai. Depuis quelques semaines, j'ai un gros coup de blues. Genre celui qui m'isole et qui me mine un peu (beaucoup) le moral. Peut-être est-ce dû au fait que je n'arrête jamais? J'ai toujours mille et un projet en tête, mais pas assez temps dans une journée pour tout accomplir. Peut-être est-ce dû aussi au fait que je procrastine trop? Je commence quelque chose, une autre et encore une autre et à un moment donné, je ne sais plus où donner de la tête. Vous connaissez ce genre de problème? J'imagine que je ne suis pas la seule à avoir ces difficultés. Je ne peux pas croire que je serais la seule à commencer plein de trucs et à ne plus avoir l'énergie (ou l'envie) de finir mes tâches, pourtant commencées avec plein de bonnes intentions. Je me demande aussi si mon coup de blues ne viendrait pas du fait que j'ai de la difficulté à prendre du temps pour MOI, tout simplement. Genre du temps pour lire, marcher, cuisiner, aller sur le Web, etc., et ce, sans ressentir de la culpabilité. Prendre du temps pour faire le vide en moi: dans ma tête, dans mon corps, mais surtout, dans mon cœur. J'ai un besoin intense, immense, de me ressourcer et c'est pourquoi je crois que les vacances d'été de cette année me feront le plus grand bien.

Crédit photo: Carolyne Soulard

Sur ce, à la prochaine! Nous, on décroche pendant 2 semaines! Pas de bébelles électroniques, mais des livres en quantité industrielle et du bon temps en famille :-).

jeudi 10 juillet 2014

Sortir sans enfants à Montréal

La semaine passée, nos deux cocos sont allés chez mes beaux-parents afin que papa et maman puissent avoir un petit moment de répit. Nous en avions grandement besoin. Pas que nous n'aimons pas nos enfants, au contraire, mais avec le rythme de vie sans cesse en mouvement que nous avons, nous avions besoin de nous retrouver pendant 1 journée ou 2. C'est maintenant chose faite!

On a trop souvent tendance à penser à notre famille avant même de penser à notre couple. Le but de ce billet est de prouver que nous pouvons avoir bien du plaisir, sans nos enfants, et ce, sans ressentir une once de culpabilité! Aussi, écrire ce billet est l'occasion pour moi de vous donner des petites suggestions de sorties à faire en amoureux.

Les enfants partis, il fallait trouver quelque chose à faire. Où aller sans notre progéniture? On voulait aller dans des endroits plus « adultes » que « famille ». Comme nous sommes du genre à essayer de nouvelles places, notre premier choix s'est posé sur un nouveau resto du quartier Mile-Ex : Manitoba. Mon but n'étant pas de faire une critique culinaire de cet endroit (je ne suis pas formée pour ça), j'y vais tout simplement avec mes coups de coeur. Je suis une femme gourmande de nature et j'aime essayer des mets qui sont anticonformistes. Au Manitoba, j'ai été servie! Au menu : croquettes de sagamité, pogos de quenouille (oui, oui, de quenouille et c'était délicieux!), flanc de porc caramélisé et palourdes pour mon homme, flétan servi sur des moules pour moi-même. Hummm, un vrai délice! Ça sort de l'ordinaire et on adore ça! Ajouté à cela une bière d'épinette maison (faite à partir de branches d'épinette) et on sort de là, le ventre bien plein et les papilles gustatives comblées.

 Croquettes de sagamité, flétan servi sur moules, flanc de porc et pogos de quenouille

Direction centre-ville par la suite. Nous voulions aller au Festival de Jazz de Montréal, mais trafic oblige, nous nous sommes plutôt rendus dans le Quartier Latin. Ça fait du bien de se promener, main dans la main, sans avoir à dire : Attendez-nous! Restez dans notre champ de vision! Parlez moins fort! Arrêtez de vous chicaner!, etc.  Quelle insouciance de notre part :-)  Non, mais! Avouez que ça fait du bien non? On a pris le temps d'aller zieuter les livres de l'Allée des Bouquineurs. Je me répète, mais mauzus que ça a fait du bien d'être juste 2 parfois!

En couple, où peut-on aller sans enfants? Dans un bar, tiens! Hé oui! Nous sommes déjà allés avec nos cocos dans certains bars-bistros, mais au Pub L'ile Noire, je ne voyais vraiment pas comment on aurait pu y aller avec nos enfants. Ambiance feutrée, décontractée. Mon homme voulait depuis longtemps essayer des scotches/whisky et ce pub, c'était LA place tout indiquée pour le combler de bonheur! Tant qu'à partir sans enfants, autant en profiter! Assis sur la miniterrasse donnant sur la rue St-Denis, nous avons observé la faune bigarrée qui se promenait sur cette rue toujours en effervescence. À la fin de notre soirée, surprise! Normand Brathwaite et les comédiennes de la pièce de théâtre Sister Act sont arrivés au Pub. Ambiance funny, décontractée. On voit que ce sont des habitués ;-).  Il est minuit, on n'est plus jeunes jeunes et on doit retourner à la maison. Nous avons une réservation pour le brunch du dimanche matin. On laisse notre place aux jeunes fêtards qui pullulent dans ce quartier ;-).

 Vin blanc pour madame et scotch pour monsieur

Dimanche matin, direction Outremont pour bruncher dans un resto que nous avions découvert l'an passé : Chez l'Évêque. Les deux yeux dans le même trou pendant quelques minutes (je vous le rappelle, on n'est plus jeunes jeunes ;-) ), cela s'est résorbé avec un Mimosa pour lui et un Kir royal pour moi. La suite réveillera nos papilles gustatives et viendra combler nos panses. Un gros coup de coeur pour nous qu'est ce restaurant. Tout est fait maison, même les pains. Assis sur la terrasse, on savourait chaque bouchée en ayant une petite pensée (je dis bien, petite petite pensée) pour nos deux cocos. Bah, avec une once de culpabilité, on s'est dit qu'on pourrait revenir bruncher avec eux à un moment donné ;-).  

Mimosa, Kir Royal, duo de saumon fumé, cassolette de canard confit et mignardises

Après ce délicieux repas, nous nous sommes promenés, encore main dans la main, dans les rues de ce quartier. J'adore Outremont! Je ne me lasse jamais de redécouvrir ce secteur de l'ile de Montréal. Les arbres matures qui se rejoignent dans la rue; on dirait presque un tunnel feuillu. C'est de toute beauté! Quelques séances de lèche-vitrine chez Les Touilleurs, 1101 Laurier, Gourmet Laurier et VdeV Maison pour satisfaire la curiosité de madame :-). L'heure avance (malheureusement) et on doit penser à aller chercher notre cocotte (le grand restera quelques jours de plus chez les beaux-parents). On finit donc notre week-end d'amoureux par une bonne bière sur une terrasse à Dieu du Ciel. Une bonne bière, une terrasse et du soleil! Quoi demander de mieux quand on est juste 2 :-). 

 Deux bonnes bières!

On a vraiment profité de ces moments de répit pour aller dans des endroits qui ne sont pas tous « child friendly ». Ça fait du bien de se retrouver dans un monde d'adultes, mais surtout, ça fait du bien de se retrouver en amoureux, tout simplement...

Sur ce, bonnes découvertes!

mercredi 2 juillet 2014

La madame est en feu!

Depuis 2 jours, je revis! Je sors tranquillement de ma tanière et de mon isolement pour reprendre le contrôle de ma cuisine. En fin de session universitaire, c'est le branle-bas de combat pour arriver à tout faire : mes devoirs et mes études, les devoirs et les études des enfants, la bouffe, les lunchs, le ménage, le lavage, etc.  Quand la session se termine, je suis complètement vidée... Je traverse alors une phase un peu plus « down » et j'ai alors un besoin vital, énorme de me reposer et de ne RIEN faire. Pas facile quand tu as des enfants et un homme qui aimeraient que tu sois un peu plus alerte et présent d'esprit. Mine de rien, je pense que cette phase-là est en train de passer tout doucement. Ce qui m'aide à passer au travers de ces moments-là? Des choses toutes simples comme lire et cuisiner. Et depuis 2 jours, je suis « scotchée » dans ma cuisine! Le bonheur que je ressens lorsque je cuisine et que je suis satisfaite des résultats de mes durs labeurs, c'est inexplicable! Pour certains, cuisiner, c'est tout simplement mélanger et apprêter des ingrédients et avoir comme finalité, un mets pour se remplir l'estomac. C'est assouvir une faim. Point. Pour moi, cuisiner, c'est chercher des recettes différentes dans mes (trop) nombreux livres ou sur le web, c'est essayer de nouvelles recettes ou de nouvelles techniques, c'est faire plaisir à mes proches, c'est assouvir une faim, bien évidemment, mais c'est aussi une occasion de me surpasser. Lorsque je cuisine, j'oublie (presque) mes soucis et mes angoisses. Je me concentre sur ce que j'ai à faire et dans l'attente des résultats tant attendus, je me permets d'être tout simplement moi-même. Cuisiner, c'est presque une thérapie en soi. Et ça fait du bien!

Voilà quelques résultats qui ont comblé ma famille :-)

 Recette facile : 72 boulettes de viande, fines herbes du jardin, ail, oignon et sauce tomate.

 Le résultat!


Résultat : un délice glacé parfait pour les journée chaudes!

 Pain à la bière et fromage auquel j'ai ajouté du bacon :-)

 Pâté au saumon gratiné

Aujourd'hui, encore quelques recettes au programme.  J'ai un nouveau joujou culinaire, voir ici, et je suis comme "obligée" de cuisiner ;-). 

À plus!