jeudi 30 octobre 2014

La mère étudiante à boutte...

Jeudi soir, 23 h, veille de l'Halloween. 

Je ne devrais même pas être en train d'écrire ce billet. Je devrais être en train d'étudier, car j'ai un examen demain matin à 8 h 30. Et pourtant, j'en suis incapable. La motivation à cette heure-là est un peu plus difficile à garder et j'ai la tête pleine, mais pas de mes apprentissages ;-). 
Aujourd'hui, c'était la prise de photos des finissants (e) s de ma cohorte au BEAS (baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire). J'y ai consacré ma journée à aider la photographe, mes collègues de classe, mes amis (es).  J'étais aux premières loges et j'avais donc un accès privilégié aux émotions (palpables) de mes collègues. C'était vraiment beau de voir ça! J'ai vu de belles jeunes femmes au sourire magnifique tout comme les 3 (oui, oui, 3 seulement!) jeunes hommes au sourire tout aussi éblouissant. Je vous le dis; on est vraiment une belle gang de futurs (es) enseignant (es)! Plusieurs filles ont été émues de se voir ainsi vêtues de la toge, de l'épitoge (la banderole comme dans les concours des Miss de ce Monde ;-) ), diplôme à la main, avec ou sans mortier (le fameux chapeau de finissant). Dans mon cas, je n'ai même pas eu le temps de réaliser que je prenais la pose pour souligner mes (presque) 4 ans de durs labeurs. J'étais trop occupée à voir le bonheur et l'émotion chez les autres. J'ai eu une semaine assez occupé merci (rdv personnels, rdv pour les enfants, accrochage avec la voiture, travaux, visite d'amies, etc.) et c'est peut-être pour ça que je n'ai pas encore réalisé que je suis une future finissante de l'Université. Dans quelques jours, je recevrai les épreuves via mon courriel. C'est peut-être à ce moment que « j'allumerai » ;-).  Mais en attendant, j'essaie de me concentrer sur ce maudit examen! Vive le week-end pour refaire le plein d'énergie (et faire encore des travaux universitaires...). Parce que là, la maman étudiante commence à avoir la langue à terre...

Sur ce, je vais continuer à étudier!


lundi 20 octobre 2014

Une nouvelle étoile...

Vendredi dernier, j'ai perdu une amie chère à mon coeur. Elle est finalement décédée des suites du cancer. J'en avais d'ailleurs glissé un mot lors d'un récent billet ici. Plus rien à faire, disaient les médecins; il n'y avait plus de protocoles qui auraient pu la guérir, la libérer du Mal, la libérer du cancer. 

Remarquez que j'écris bien DU et non DE SON, car le cancer n'appartient à personne. Et pourtant, j'ai souvent entendu, les gens dirent : Et puis? Son cancer? Eille! Ce n'était pas une chose qui lui appartenait! Qui voudrait d'un mal insidieux, qui peut même jusqu'à prendre ta propre vie? Personne! Il faut qu'on se le dise. Point. 

Cancer. Un mot si simple et pourtant si lourd de sens et de conséquences. Récemment, j'ai entendu dire que très bientôt, une personne sur deux aura un jour le cancer (voir Société canadienne du cancer). C'est beaucoup trop! Jamais je n'aurais pensé qu'une amie près de moi en serait victime, surtout à l'âge de 48 ans. Même si, dans un certain sens, je m'y attendais, j'ai tout de même été sous le choc d'apprendre cette nouvelle. Pour la première fois de ma vie, j'ai été confrontée à la mort d'une amie et c'est dur. Très dur. Outre le fait de penser qu'elle avait encore de très belles années devant elle, elle laisse dans le deuil 2 beaux garçons de 10 et 14 ans. C'est la partie de son histoire qui me touche le plus et qui remplit mon coeur de tristesse... C'est la partie de l'histoire où je ne comprendrai jamais pourquoi Elle? Pourquoi une mère si attentionnée, si près de ses garçons? Pourquoi une femme dans la fleur de l'âge, sportive et qui prenait soin d'elle? Pourquoi? Tant de questions qui resteront à jamais sans réponses... C'est la loterie de la vie, tout simplement; on gagne ou on perd. Anyway, comme diraient certains, on mourra tous un jour ou l'autre. Dit comme ça, c'est bête un peu, j'avoue. Oui, on mourra tous un moment donné, mais dans ma tête (et dans un monde idéal), on meure de vieillesse après avoir rempli ses bagages d'expériences, de connaissances, de rencontres, etc. On ne devrait pas mourir lorsqu'on a encore tant de choses à dire, à faire, à découvrir et à partager.  


Dans mon cœur, elle gardera toujours SA place. Lorsque je penserai à elle, je me souviendrai de nos fous rires quotidiens (lorsqu'on travaillait ensemble), de nos grandes conversations sur l'amour, les enfants, la famille et les amitiés. Aujourd'hui, je suis tellement triste. Mon amie avait encore tant à offrir... Ses garçons et sa famille pourront se rappeler à quel point c'était une belle femme de cœur, fière et indépendante. Ils pourront se rappeler également à quel point c'était une femme courageuse et optimiste. Elle a livré pendant 18 mois un dur combat contre cet ennemi et elle ne lui a pas rendu la tâche facile! Je suis si fière d'elle et de tout ce qu'elle a accompli. Je n'aurai qu'un seul regret : ne pas lui avoir fait un dernier câlin et lui avoir dit : « je t'aime mon amie », et ce, une semaine avant son décès. J'étais légèrement enrhumée et je ne voulais pas lui donner mes microbes...

Aujourd'hui, je me plais à croire qu'elle ne souffrira plus, qu'elle sera heureuse du haut des cieux en compagnie de ses parents et qu'elle veillera sur ses 2 grands garçons, telle la maman louve qu'elle était. 

Une nouvelle étoile est née le 17 octobre 2014... Elle s'appelle Isabelle-la-combattante.

mardi 14 octobre 2014

Prendre le temps de...

Aujourd'hui, j'ai décidé de prendre le temps d'écrire un petit billet. Juste un tout petit, car je dois étudier pour mon examen de demain matin.

Prendre le temps de... Ça ne vous arrive pas de vous dire : j'aurais donc dû prendre le temps pour ci, pour ça? Moi, souvent. Trop souvent même. 

Prendre le temps d'... appeler mes amies, ma famille.

Prendre le temps d'... écrire un petit mot à mes enfants, à mes amies, à mon homme.

Prendre le temps de... relaxer, lire, cuisiner, méditer (ben... j'essaie en tk), étudier, faire l'amour, prendre un bain, écrire, bouger, danser, marcher, rire, etc. C'est presque une utopie de croire que je vais accomplir toutes ces actions! Et remarquez que ma numération peut se faire dans le désordre aussi ;-).  Le but de mon billet est de ME faire réaliser que le facteur Temps est omniprésent dans ma tête.

Prendre le temps de... prendre soin de moi. Tout simplement.

Et prendre le temps de... prendre le temps justement! Je trouve que je suis si souvent à la course que j'en oublie parfois l'essentiel; respirer! Au début de l'année 2014, je m'étais dit que cette année, j'allais prendre le temps de faire plus de sports, manger mieux, etc.  Est-ce que j'ai réussi? Pas vraiment. Je réalise que je dis parfois beaucoup de choses, mais que de les mettre en pratique, c'est une autre paire de manches... Ceci dit, on pourrait croire que je suis une grande « parleuse », mais une petite « faiseuse ». Oui, vous avez raison, mais envers une seule personne : moi-même... C'est peut-être pour ça que je ne prends pas le temps de faire une pause; j'ai tellement l'impression que ça ne sert à rien de s'arrêter dans une journée (ou soirée ;-) ). On dirait qu'il faut que je sois stimulée constamment. Quand il n'y a plus de stimuli, c'est la cata! Je m'endors systématiquement et hop! Les remords reviennent en force pour me dire que je n'ai pas pris le temps de... Au lieu de dormir, j'aurais pu prendre le temps de lire, d'étudier, téléphoner à une amie, etc.  Dans le fond, c'est un vrai cercle vicieux que d'essayer de prendre le temps de... Me suivez-vous? :-) En tk, moi, je suis encore un peu mêlée dans mes pensées :-). Ça va passer ;-).

Bref, aujourd'hui, j'ai pris le temps de mettre par écrit ce que je constate depuis quelques années. Il faut vraiment prendre le temps de vivre tout simplement. Prendre du temps pour soi, je trouve que c'est un bon début. Prendre le temps de... c'est aussi réaliser qu'un acte à la fois, si petit soit-il, c'est gagnant!  

À moi, les prochains jours avec une propension à prendre le temps de...! Je vous en redonnerai des nouvelles à savoir si j'ai réussi ou non de prendre le temps de... sans embarquer dans le cercle vicieux de la culpabilité.

Ciao!

lundi 6 octobre 2014

Argent et études: on en parle!

Aujourd'hui, jasons "argent". Ce n'est pas un sujet de prédilection par chez nous, car cela amène souvent des discussion embêtantes et souvent... frustrantes.  Au Québec, parler d'argent est souvent un sujet tabou.  C'est comme une chasse-gardée.  C'est trop risqué de parler et de dévoiler des petites informations pour un sujet si personnel. Les gens ne veulent pas dévoiler leur salaire, le montant de leurs dépenses ou de leurs dettes, etc.  Pourtant, s'il y a bien quelque chose qui aurait intérêt à faire parti de nos sujets de conversation, c'est bien l'argent.  J'ai beaucoup appris avec les années en discutant avec des amis, de la famille, mais aussi avec des spécialistes. On a tous des opinions ou des expériences (bonnes et moins bonnes) sur le sujet. C'est un mal nécessaire que de parler "argent".  Plus nous sommes conscientisés, plus nous serons habiles à bien évaluer nos besoins présents et futurs.  Parents d'enfants (jeunes et moins jeunes), est-ce que vous vous souvenez d'avoir entendu cette fameuse phrase: " Attends quand tu vas avoir des enfants, ça coûte cher! Ou encore, "Petits enfants, petits problèmes. Grands enfants, grands problèmes!".  Moi, ces phrases sont marquées à jamais dans ma mémoire!  Avec le temps qui file, je confirme qu'avoir des enfants, ce n'est pas donné…

Source de l'image: argent-vs-etudes.jpg

Dans le début des années '90, les régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) avaient encore la côte.  On nous rabâchait les oreilles depuis l'âge de mes 18 ans au fait qu'il était urgent de contribuer si on ne voulait pas vivre pauvre et malheureux dans 40-50 ans.  Comprenant l'importance de l'argent pour notre future retraite, mon mari et moi cotisons depuis ce moment-là.  Pas de gros montants, mais assez pour dire que nous avons un petit fond.  Jasons enfants maintenant. Ce n'est pas quand ils sont bébés qu'on pense à leurs futures études ou à leur futur appartement. On est tellement occupé à les nourrir, à les bercer et à les cajoler. On pense aux couches, aux biberons, aux jouets, aux beaux petits pyjamas, aux nouveaux apprentissages (quasi-quotidiens), mais pas aux études. Voilà quelques années, on m'a conscientisé à l'importance de mettre des sous de côté pour les futures études de mes enfants.  Jamais, au grand jamais, je n'aurais pensé à ça, si tôt dans la vie de ceux-ci. Mon plus vieux avait 2-3 ans quand nous avons pris la décision de contribuer au régime enregistré d'épargne-études (REEE).  Vaut mieux tard que jamais me disait-on. Et lorsque ma cocotte a eu 2 ans, nous avons aussi commencé à cotiser pour son fond d'études.

Source de l'image: Satisfait.jpg

Avec mon retour aux études depuis septembre 2011, je suis à même de constater combien il peut être relativement onéreux d'étudier.  De 1992 à 1996, j'ai fait une technique d'architecture au Cégep.  Je n'avais pas beaucoup de soutien financier (mes parents n'ayant pas contribué à des fonds d'études).  Alors, je travaillais tous les vendredis soirs et les fins de semaine afin de subvenir à mes besoins.  Habitant dans un petit appartement, je me suis débrouillée avec les moyens du bord pendant tout ce temps pour arriver aux fins de mois (qui arrivaient trop vites à mon goût!).  J'aurais tellement aimé avoir un coup de pouce financier pour alléger mon horaire de travail afin de me concentrer sur mes études… Mine de rien, j'ai tout de même réussi haut la main!  Aujourd'hui, en septembre 2014, je suis encore étudiante, mais à l'université cette fois-ci.  Je viens d'entamer ma 4e année d'études en enseignement en adaptation scolaire à temps plein.  Je peux vous confirmer que les études supérieures ne sont pas gratuites.  À titre d'exemple, pour 6 cours (18 crédits), j'ai une facture de 1887$ cette session-ci. Et c'est sans compter mes titres d'autobus/métro, mes livres, mes repas et mes cafés (!). Une session s'échelonne sur environ 15 semaines.  Certains diront que c'est moins cher qu'aux États-Unis par exemple.  Oui, c'est vrai.  Mais pour beaucoup de parents, 2000$ pour 15 semaines, c'est encore trop.  Donc, j'avoue que je pense de plus en plus aux futures études de mes 2 cocos (ils ont 11 et 13 ans) et je suis bien contente que nous ayons pris la décision de commencer à contribuer à leurs REEE voilà quelques années.  Je suis soulagée à l'idée de savoir qu'ils auront un bon soutien financier durant ces années de nouveaux défis et de nouvelles découvertes. Personnellement, nous contribuons via des prélèvements bancaires mensuels.  À l'époque, nous avions sollicité les conseils d'un courtier pour nous aider à y voir plus clair. Depuis ce jour, nous sommes entièrement satisfaits. 

J'ai récemment découvert une nouvelle façon d'épargner pour un REEE. Une approche conviviale, simple d'utilisation et facile à comprendre et ce, pour Monsieur et Madame Tout-le-monde.  J'aime ça quand c'est facile!  Je pense que le REEE girafe & cie est tout indiqué pour vous, chers parents, qui voulez avoir une tranquillité d'esprit. 


Un REEE "friendly user", sans risque (vos épargnes personnelles sont garanties à 100%), sans frais et vous pouvez facilement acheter en ligne avec une application rapide (pas de vendeurs/courtiers). Aussi, girafe & cie est une compagnie familiale d'assurance épargne éducation formée par des parents canadiens, pour les parents canadiens.  Il faut savoir aussi que le REEE girafe & cie peut être utilisé pour la plupart des études postsecondaires avec l'obtention d'un diplôme ou d'une compétence professionnelle, y compris les écoles internationales. Je vous entends me dire: "Oui, c'est bien beau tout ça, mais combien ça coûte?".  Une contribution minimale de 25$/mois est exigée. C'est peu maintenant pour avoir une certaine tranquillité d'esprit plus tard ;-).

Concours!!! 
Qui n'aime pas gagner un prix? Vous êtes intéressés (es) à débuter l'épargne-études de votre coco ou de votre cocotte ? Participez pour gagner 1 des 3 cotisations à un REEE girafe & cie, chacune valant 2500$.*  Ça commence bien un fond d'études ça, je vous le dis!


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* Aucun achat nécessaire. Le concours se termine le 15 décembre 2014 à 23:59:59 HE. Ouvert aux résidents canadiens qui ont atteint l’âge de la majorité dans leur province ou territoire avant le 15 septembre 2014 et qui sont le parent, le tuteur, le grand parent, la tante ou l’oncle d’un enfant âgé de moins de 10 ans (au 15 septembre 2014) qui est un résident du Canada (« l’enfant désigné »). Trois (3) prix sont disponibles a gagné, chacun consiste en une cotisation en argent forfaitaire de 2 500 CA dans un compte REEE de girafe & cie de l’enfant désigné. Question réglementaire arithmétique requise. Certaines conditions s’appliquent. Pour vous inscrire, obtenir le règlement complet et les détails du concours, visitez http://girafeetcie.com. 

Divulgation: Ce billet vous a été présenté par girafe et cie par le biais de sheblogs. Cependant, les opinions exprimées sont les miennes.